Soufflet inaugure un nouveau terminal céréalier à la Rochelle
Représentant un investissement de 30 millions d’euros, la principale avancée de ce nouveau terminal est le fait qu’il est «bord à quai», c’est-à-dire qu’il donne directement sur la mer, a expliqué Jean-François Rabu, directeur de la Socomac La Rochelle, filiale du groupe Soufflet. Ce qui permet un gain de productivité, alors que les céréales françaises sont fortement concurrencées par la mer Noire et l’Argentine. «Jusqu’alors, les terminaux du groupe à la Rochelle étaient situés à un kilomètre des bateaux», a-t-il poursuivi. Le nouveau silo a une capacité de 63 000 tonnes et vient compléter deux autres plus anciens, pouvant accueillir plus de 120 000 tonnes. Désormais, tous les déplacements du grain se font sur tapis roulant. «Avant, on utilisait une noria de camions qui tournaient de 5 heures du matin à 21 heures. Les cadences vont plus que doubler», a indiqué à l'AFP Jean-Michel Soufflet, président du directoire du groupe. Selon lui, ce nouvel équipement va également permettre de doubler le recours au fret ferroviaire, de 12 % à 25 %. De la Rochelle, «nous expédions à 80 %» vers des pays hors UE, a précisé Jean-François Rabu. Principalement en Afrique de l'Ouest.