Stéphane Le Foll renconduit au ministère de l'agriculture
Seize ministres dans le gouvernement Valls 2.
Le nouveau gouvernement constitué le 26 août comprend seize ministres (huit hommes et huit femmes) et dix sept secrétaires d'Etat.
Stéphane le Foll a été reconduit dans ses fonctions de ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, et Porte-parole du gouvernement.
Le remaniement, deuxième sous la présidence de François Hollande et premier du gouvernement Valls, a également confirmé Ségolène Royal au poste de ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.
Changement attendu, en revanche, au ministère de l’Economie où Emmanuel Macron remplace Arnaud Montebourg qui avait officiellement critiqué la politique économique du gouvernement. Il avait été soutenu par Benoit Hamon qui a lui aussi quitté le gouvernement, remplacé par Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education nationale. Pascale Boistard, est chargée, en tant que secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes.
Christiane Taubira reste à la Justice et Marisol Touraine aux Affaires sociales et à la santé. Fleur Pellerin est nommée ministre de la Culture et de la Communication.
Sylvia Pinel prend en charge, comme ministre, le logement mais aussi l’égalité des territoires et la ruralité. Marylise Lebranchu s’occupera de la décentralisation et de la fonction publique. Alain Vidalies devient secrétaire d’état aux transports, à la mer et à la pêche et André Vallini secrétaire d’état à la réforme territoriale.
REACTION
Xavier Beulin, président de la Fnsea
"L'heure n'est plus aux combats tactiques et politiciens"
"Le gouvernement est nommé en pleine crise politique et économique. La France est dans une situation plus que difficile. Elle ne cesse de perdre son rang dans le monde et partout les clignotants socio-économiques sont au rouge. Dans cette situation d’urgence ou la musique du déclin officie, l’heure n’est plus ou pas aux combats tactiques et politiciens mais bien à se relever les manches pour reconstruire un pays fort, un pays écouté, un pays enthousiaste et entrepreneur, un pays respecté.
Il s’agit désormais de redonner confiance et de redonner de la prospérité et de l’espoir à nos concitoyens. La seule stratégie qui compte c’est l’efficacité, la clarté des politiques conduites, et la cohésion au sein de l'équipe gouvernementale.
La Fnsea jugera ce nouveau gouvernement sur actes et sur pièces. L’agriculture, et plus largement la filière agricole, nous le disons depuis longtemps, peuvent aider le pays à sortir de l’ornière mais pour cela, il faut lui rendre sa liberté et son énergie ! C'est à ce prix que le maintien et la création de nouveaux emplois seront au rendez-vous, notamment pour les plus jeunes.
La France a un potentiel énorme mais des contraintes tout aussi énormes. En stoppant les secondes, nous développerons le premier.
On parle ici et là d’une crise, pareille à celle de 1929, d’un état d’esprit d’avant 1968, des besoins de nouvelles institutions telles qu’en 1958. Quel que soit la date, la seule chose qui compte c’est le retour de la France dans la compétition mondiale avec les valeurs d'équité et de solidarité qui sont les nôtres, à vocation universelle".