Betteraves
Top départ pour l'enrobage de semences de betteraves aux NNI
Le gouvernement vient de publier au journal officiel du 1er février un arrêté permettant de poursuivre, pour l’année 2022, l’usage des néonicotinoïdes uniquement pour les semences de betteraves sucrières.
Le gouvernement vient de publier au journal officiel du 1er février un arrêté permettant de poursuivre, pour l’année 2022, l’usage des néonicotinoïdes uniquement pour les semences de betteraves sucrières.
Dans un communiqué du 1er février, le ministère de l’Agriculture et celui de la Transition écologiques établissent un point d’étape sur la recherche d’alternatives aux néonicotinoïdes. « Tous les projets sélectionnés ont été lancés et ont progressé », expliquent-ils.
L’Etat consacre à ce programme de recherche 7 millions d’euros, qui financent 21 projets. Les deux ministères affirment que plusieurs solutions émergent : utilisation de cultures auxiliaires qui repoussent les pucerons, mise en place d’infrastructures agroécologiques à proximité des champs de betteraves, sélection variétale, biocontrôle avec l’utilisation de médiateurs chimiques ou encore recours à des prédateurs naturels des pucerons. Ces alternatives sont en « cours d’expérimentation » sur 750 ha de fermes-pilotes en 2022 et 250 ha de plus en 2023. L’objectif de ces essais est de valider ces nouvelles pratiques afin de « se passer définitivement des néonicotinoïdes au plus tard à partir de la saison 2024 dans la conduite des cultures betteravières », indique le communiqué.
En attendant, le gouvernement a publié dans le journal officiel du 1er février un arrêté permettant de poursuivre, pour l’année 2022, l’usage des néonicotinoïdes uniquement pour les semences de betterave sucrières.