Volailles
Un foyer de grippe aviaire confirmé dans un élevage breton
Un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été confirmé le 18 août après avoir été découvert la veille, sur un lot de dindes de chair dans un élevage situé sur la commune de Ploërmel dans le Morbihan, rapportent le GDS Bretagne et la préfecture.
Un foyer d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été confirmé le 18 août après avoir été découvert la veille, sur un lot de dindes de chair dans un élevage situé sur la commune de Ploërmel dans le Morbihan, rapportent le GDS Bretagne et la préfecture.
Après un nouvel épisode d'influenza hivernal, dans le Sud-ouest, puis l'Ouest, la situation sanitaire « s’était améliorée depuis le début du mois de mai, avec le retour à un niveau de risque classé comme négligeable », retrace le ministère de l'Agriculture sur son site internet. Mais « depuis la mi-mai, une forte augmentation des cas est constatée dans la faune sauvage "autochtone" sur le littoral de la Manche » et « deux foyers en élevage ont été confirmés le 29 et le 30 juillet dans la Manche et la Somme.»
En ce qui concerne le foyer breton récemment découvert dans un élevage de dindes, « les animaux de cet élevage seront rapidement éliminés », souligne le GDS Bretagne ; ce que confirme la préfecture de Bretagne, qui évoque le « dépeuplement des 3 500 dindons présents dans l’élevage ».
C'est le troisième cas de grippe aviaire en France depuis le début de l'été, après un cas dans la Somme et un autre dans la Manche. « Cette commune (Ploërmel) n'est pas en zone côtière, le virus est donc déplacé à l'intérieur des terres, par les oiseaux sauvages marins, comme les goélands retrouvés à Loudéac en juillet. Ce foyer démontre la réalité du risque de dissémination du virus en Bretagne par l'avifaune sauvage contaminée », ajoute le GDS Bretagne.
Cette résurgence de la grippe aviaire en plein été fait écho au « risque d’endémisation » de la maladie dans l'Ouest, signalé par le directeur général délégué au pôle Recherche de l’Anses, Gilles Salvat. Ce scénario d'une installation du virus « à l'année » - et non plus seulement hivernale, en lien avec les mouvements migratoires - pouvait passer notamment par les oiseaux sauvages, avait-il expliqué.