Un label d’excellence pour la CRC avec «zéro résidu de pesticides»
Le GIE CRC (Culture raisonnée contrôlée), qui revendique 10 % des blés écrasés par la meunerie, souhaite devenir « la référence des filières végétales d’excellence sur les plans économique, environnemental, sociétal », a-t-il annoncé le 3 décembre, ouvrant des chantiers notamment dans la santé avec le « zéro résidu de pesticides ».
Sa stratégie à l’horizon 2023 repose sur un positionnement en «label qui va nourrir le discours des marques» avec une organisation depuis le producteur jusqu’au distributeur, a déclaré en AG le directeur Marc Bonnet. La filière CRC se veut «le terreau des SIQO (signes officiels d'identification de la qualité et de l'origine, NDLR) et marques premium».
Quatre promesses au consommateur sont mises en chantier. Dans le domaine de la santé, la filière CRC vise le zéro résidu de pesticides, après avoir abandonné très tôt les insecticides de stockage. Une qualification des apports nutritionnels est aussi envisagée pour les différents produits de la gamme. En matière de biodiversité, le GIE affiche déjà des pratiques agricoles favorables à la protection de la faune et de la flore. Son ambition est d’aller jusqu’à «un impact positif», avec éventuellement le passage du niveau 2 au niveau 3 de la certification HVE. La filière CRC prévoit une traçabilité depuis l’exploitation jusqu’au consommateur. Sur le plan de la durabilité, il s’agit de mettre en place «une fixation de prix pluriannuels», de bâtir «une Responsabilité sociétale de la filière».