Une initiative contre le Ceta au sein de la Convention sur le climat
Lors de la cinquième session de la Convention citoyenne sur le climat, le 7 février au soir, une quarantaine de participants se sont réunis à l’initiative du groupe «Se nourrir» pour évoquer un moratoire sur le Ceta (accord de libre-échange UE-Canada). «Tout le monde n’avait pas voté pour ce débat sur la plateforme interne, il faudra un consensus plus élevé», explique-t-on dans l’équipe d’organisation de la Convention. Dans un communiqué, le collège des garants de la Convention, reconnaissant la «légitimité» de l’initiative, indique qu’il veillera à ce que cette réflexion «n’aboutisse pas à répliquer le mode de travail de la Convention sans en détenir la légitimité».
Le lendemain, 8 février, le groupe «Se nourrir» a reçu l’association des maires de France (AMF), Sodexo, Carrefour et la FNSEA pour évoquer la restauration scolaire et les menus végétariens. En séance plénière, Thierry Pech, directeur général de Terra Nova et co-président du comité de gouvernance de la Convention, a enfin précisé les modalités du vote à venir lors de la sixième session, du 6 au 8 mars prochain. Pour être transcrite en loi, règlement ou décret dans le document final, les propositions devront recevoir plus de 50 % des voix de l’assemblée. Le 10 janvier, Emmanuel Macron avait indiqué qu'il était prêt à un référendum «sur quelques mesures» issues des travaux de la Convention.