Communication
Une Miss France vegan perd son rôle d’ambassadrice des… fruits et légumes
L’ouverture de la saison légumes primeurs d’Alsace s’est faite cette année sans son ambassadrice de charme, Delphine Wespiser, ex-Miss Alsace et Miss France 2012. L’Interprofession Fruits & Légumes d’Alsace (IFLA) lui reproche en effet son veganisme affiché et met fin à leur collaboration.
L’ouverture de la saison légumes primeurs d’Alsace s’est faite cette année sans son ambassadrice de charme, Delphine Wespiser, ex-Miss Alsace et Miss France 2012. L’Interprofession Fruits & Légumes d’Alsace (IFLA) lui reproche en effet son veganisme affiché et met fin à leur collaboration.
Depuis qu’elle a été couronnée Miss France 2012, l’alsacienne Delphine Wespiser a profité de la notoriété attachée à son titre (et de son charme, il faut l’admettre aussi), pour multiplier les cachets : chroniqueuse dans un programme de divertissement à la télévision, personnage mystique dans une émission d’aventure ou encore ambassadrice des fruits et légumes de sa région natale… les occasions de la croiser sont nombreuses. Toutefois, en ce qui concerne sa dernière mission, on a appris il y a quelques jours de nos confrères de France Bleu Alsace que la collaboration entre Delphine Wespiser et l’Interprofession Fruits & Légumes d’Alsace (IFLA) pour la promotion des fruits et légumes produits dans cette région se terminera « en juin 2022 ».
Autrement dit, après qu’il a été constaté l’absence de l’ex-miss pour la présentation à la presse de la nouvelle campagne des légumes primeurs d'Alsace, le président de l’IFLA, Pierre Lammert en a expliqué les raisons à France Bleu : « On a tourné une page, à certains moments, elle ne cadrait plus vis à vis des autres productions agricoles. L'élevage c'est aussi important dans le paysage alsacien ». « Ce sont des raisons professionnelles, agricoles », a encore défendu M. Lammert.
Ce que l’interprofession reproche à sa désormais ex-ambassadrice n’est donc pas son soutien affiché à Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle sur le plateau de « Touche pas à mon poste », mais ses habitudes de consommation… vegan et son militantisme pour les droits des animaux en utilisant par exemple son image pour l’association Peta.
Quant à l’IFLA, de quoi s’agit-il ? « Depuis 18 ans, l’Interprofession Fruits & Légumes d’Alsace (IFLA) réunit autour d’une même table les producteurs, distributeurs (GMS), grossistes et transformateurs alsaciens », peut-on lire sur son site web. L’organisation revendique un statut « unique en son genre en France » et de « spécificité alsacienne qui a toujours fait du dialogue une source d’action ». Et d’ajouter que « l’Alsace est un des seuls territoires français où les surfaces de production de fruits et légumes sont en augmentation ».
Selon les chiffres de l’IFLA, la culture des fruits et légumes en Alsace concerne 5 000 hectares, cultivés par environ 700 exploitants. On estime à 4 000 le nombre d’emplois directs générés par la filière fruits et légumes en Alsace, pour un chiffre d’affaires annuel de 100 millions d’euros.