Agroalimentaire
Une semaine pour mettre en avant des métiers peu ou mal connus
La deuxième édition de la Semaine nationale de l’emploi agroalimentaire, du 14 au 18 novembre, est une opération qui a pour objectif de favoriser l’attractivité de la filière agroalimentaire, de faire connaître ses métiers, ses formations et de faciliter les recrutements.
La deuxième édition de la Semaine nationale de l’emploi agroalimentaire, du 14 au 18 novembre, est une opération qui a pour objectif de favoriser l’attractivité de la filière agroalimentaire, de faire connaître ses métiers, ses formations et de faciliter les recrutements.
Les métiers de l’industrie agroalimentaire ont bien changé et la manière de recruter aussi. Alors que le secteur fait face à des difficultés de recrutement – on parle d’un secteur en «tension» –, la semaine nationale de l’emploi agroalimentaire est organisée du 14 au 18 novembre. Le but ? Faire découvrir à de futurs salariés les entreprises qui recrutent, leurs métiers et les formations dédiées. Dans chaque région de France, tout au long des prochains jours, des déclinaisons de cette opération auront lieu. Dans les Hauts-de-France, une vingtaine de partenaires sont engagés dans la démarche pour promouvoir les métiers de l’agroalimentaire et organiser des temps d’échange, voire de recrutement. Une centaine de rendez-vous dans 50 villes sont ainsi programmés : «On parle de visites d’entreprises, de jobs dating, de webinaires, mais aussi de réunions d’information sur les métiers», expliquait en ce milieu de semaine Fanny Desrousseaux, chargée de mission à l’association Agro-Sphères. À ce jour, le site web dédié compte 270 offres d’emploi à pourvoir.
Secteur en tension
Au travers de l’événement «Semaine pour l’emploi agroalimentaire», «l’ambition est de casser les préjugés sur les emplois du secteur agroalimentaire, poursuit Mme Desrousseaux. Il s’agit de montrer que les métiers de l’agroalimentaire ne se résument pas à trier des produits sur une chaîne». Dans l’usine de fabrication de céréales pour le petit-déjeuner Dailycer à Faverolles (80) qui servait de base de lancement à l’opération régionale, les invités et partenaires ont pu apprécier la diversité des métiers exercés et la technicité requise. Comme d’autres entreprises du secteur, malgré des efforts en matière de ressources humaines, recruter n’est pas toujours simple, comme le détaille Sabine Machado, responsable RH de l’entreprise : «Dans les sept prochaines années, 25 % de notre effectif va partir à la retraite. Nous avons un besoin de recrutement permanent». Pour préparer sereinement son avenir, l’entreprise samarienne mise déjà sur l’alternance et des formes nouvelles de collaborations : contrat de qualification, recours à un groupement d’employeurs… Pour Sabine Machado, «la première difficulté que l’on rencontre, c’est de recruter des profils techniques (…) Nos salariés sont prêts à transmettre leur expérience, mais il faut avoir des candidats en face…» Sa solution ? «Aller de plus en plus au-devant de nos futurs salariés.»
L’envie avant le reste
A l’ouest du département de la Somme (Abbeville), comme dans l’Aisne (Braine), la coopérative Lact’Union admet elle aussi être à la peine pour recruter pour ses sites de transformation du lait : «On a une population de salariés qui vieillit», expliquait il y a quelques jours Laurent Stoops, directeur administratif et financier de Lact’Union. «Nous avons actuellement une vingtaine de postes ouverts, de l’opérateur au cadre». Pour postuler à certain nombre de ces emplois, le diplôme n’est pas forcément le premier critère recherché : «Nous sommes capables d’intégrer des gens avec peu ou pas de diplôme pourvu qu’il y ait de l’envie. Ensuite, on est capable de former et de faire évoluer nos salariés.» Quant à la rémunération, même si elle n’est plus aujourd’hui un critère prioritaire, le secteur agroalimentaire offre des opportunités : «On a fait des efforts sur la rémunération, assure M. Stoops. Pendant longtemps, l’agroalimentaire faisait figure de parent pauvre, mais le secteur s’est rattrapé». Bruno Roy, patron d’American Desserts, à Villers-Cotterêts (02) confirme de son côté «qu’avec notre politique d’intéressement, un salarié chez nous peut gagner l’équivalent de quinze mois par an». Dans les Hauts-de-France, le secteur agroalimentaire est le quatrième pourvoyeur d’emplois. À l’échelle nationale, il occupe la première place. Pour connaître toutes les opportunités d’emploi dans la région, comme en France, et les événements dédiés à la semaine de l’emploi agroalimentaire, rendez-vous sur les sites www.pole-emploi.fr ou www.semaine-emploi-agroalimentaire.fr
Renouvellement des générations : la quinzaine de la transmission-reprise, c'est pour bientôt
Tous les rendez-vous en Hauts-de-France
• Le 15 novembre : Farm dating, à Beaucourt-en-Santerre
• Le 17 novembre : transmission d’exploitations agricoles dépassez les idées reçues, Sur le Parc Caps et Marais d'Opale
• Le 18 novembre : réunion d’informations à la transmission et à la retraite, à Arras
• Le 24 novembre : transmission d’exploitations agricoles dépassez les idées reçues, Sur le Parc Caps et Marais d'Opale à Saint Martin lez Tatinghem
• Le 25 novembre : transmission d’exploitations agricoles dépassez les idées reçues, Sur le Parc de l’Avesnois
• Le 25 novembre : visio-conférence : chefs d’exploitation : se reconvertir et transmettre son exploitation
• Le 30 novembre : réunion d’informations à la transmission et à la retraite, à Landas
Formations
• Bien préparer sa transmission (3 jours)
• Laon : 22, 24 et 28 novembre
• Amiens : 24 novembre, 1er et 6 décembre
• Saint Laurent Blangy : 24 et 29 novembre et 6 décembre
• Desvres : 29 novembre, 6 et 13 décembre
• Beauvais : 5, 8 et 15 décembre
• Transmettre par le biais de société : SCI, GFA et autres sociétés
• Desvres : 16 novembre
• Bien transmettre son patrimoine : donation, vente, succession
• Desvres : 22 novembre
• Amiens : 22 novembre