Protéines d’insectes
Ÿnsect ferme une usine et licencie
La start-up française annonce son besoin de se restructurer, entraînant la fermeture de l'une de ses usines aux Pays-Bas et plus de 70 postes sur la sellette.
La start-up française annonce son besoin de se restructurer, entraînant la fermeture de l'une de ses usines aux Pays-Bas et plus de 70 postes sur la sellette.
Producteur d’aliments pour animaux et de fertilisants à partir d’insectes, Ÿnsect « se restructure pour atteindre plus vite la rentabilité », apprend-on dans les Echos du 17 avril. Dans un contexte de « refroidissement brutal du marché du capital-risque », la start-up française va se concentrer sur trois domaines: le pet food – « qui représente l'écrasante majorité de ses revenus » –, l'alimentation humaine et les fertilisants. Une décision qui a pour conséquence la fermeture d’un site de production à Ermelo (Pays-Bas), avec la suppression de « 35 postes opérationnels », selon le patron d’Ÿnsect Antoine Hubert.
En France, l’entreprise a annoncé un plan de départs volontaires de 38 postes – « plutôt des fonctions support », selon M. Hubert –, tout en prévoyant par ailleurs « une quarantaine de recrutements ». L’ambition en 2023 d’Ÿnsect reste, selon Les Echos, « de faire monter en puissance sa giga usine près d'Amiens ».
Sur son site web, Ynsect revendique 360 salariés au niveau mondial. Cette réorientation va conduire Ynsect à « lever le pied sur les ingrédients à partir d'insectes pour les élevages de volaille et de poissons», précisent les Échos. D’après le quotidien, la start-up, qui s’est récemment implantée en Amérique, a réalisé en 2021 « un chiffre d'affaires de 17,8 M€, mais a essuyé une perte nette de 36 M€ ».