Adapter chaque année les dates et densités de semis
Sans prévision météorologique fiable à moyen terme, la référence pluriannuelle reste la meilleure base de réflexion
pour s’affranchir au maximum des accidents climatiques.
Les références historiques ne se substituent pas aux décisions reposant sur l’état de ressuyage des sols ou sur les prévisions météorologiques à court terme. Elles fixent les seuils importants à ne pas dépasser pour éviter au mieux certains écueils. Le gel à la montaison abîme la culture, voire la détruit : des températures fortement négatives, lorsqu’elle a atteint ou dépassé le stade épi 1 cm, risquent de détruire les apex les plus précoces.
L’échaudage en fin de cycle affecte le fonctionnement des plantes et les empêchent d’atteindre le PMG maximal. Pour les espèces sensibles au froid, un critère supplémentaire, le «gel au tallage», évite que des plantes tout juste levées ne soient exposées à un gel trop intense. C’est le cas pour l’orge d’hiver dans le centre et l’est de la France.
Au sommaire de l’article :
Un compromis entre différents risques
Connaître les caractéristiques des variétés
La densité de semis se raisonne selon la période d’implantation
Impact de la faculté germinative
Déterminer la FG à la ferme
Retrouvez l’intégralité de l’article dans votre journal l’Action Agricole Picarde.