Elevage bovin
Antibiotiques au tarissement : peut-on s’en passer ?
L’utilisation systématique d’antibiotiques au tarissement des vaches depuis plus de trente ans est désormais mise en question par les autorités sanitaires. Les plans Eco-Antibio successifs et l’apparition d’une réglementation(1) en 2019 incitent les éleveurs à réduire fortement leur utilisation en l’absence de pathologies déclarées. Or, le passage de l’utilisation systématique d’antibiotique à une utilisation sélective requiert de la méthode et n’est pas sans conséquences.
L’utilisation systématique d’antibiotiques au tarissement des vaches depuis plus de trente ans est désormais mise en question par les autorités sanitaires. Les plans Eco-Antibio successifs et l’apparition d’une réglementation(1) en 2019 incitent les éleveurs à réduire fortement leur utilisation en l’absence de pathologies déclarées. Or, le passage de l’utilisation systématique d’antibiotique à une utilisation sélective requiert de la méthode et n’est pas sans conséquences.
Préventif et curatif, le tarissement des vaches laitières répond à des besoins physiologiques de l’animal. Il offre une période de repos à la mamelle afin qu’elle se régénère pour entamer la lactation suivante sous les meilleurs auspices. C’est aussi une occasion de soigner les infections mammaires qui n’ont pas pu l’être pendant la lactation. L’emploi d’antibiotiques au tarissement permet aussi de bloquer les infections qui pourraient survenir pendant cette période (avec une efficacité plus ou moins forte selon le choix de la molécule).
Schématiquement, l’emploi unique d’obturateurs de trayons va aider dans l’aspect préventif et les antibiotiques soignent les infections.
Vers une utilisation raisonnée