Antoine Helleboid, Graine d’agriculteur made in Hauts-de-France
Dans le Pas-de-Calais, Antoine Helleboid installé depuis 2015, et donateur passant par Solaal Hauts-de-France, correspond parfaitement aux critères du concours Graines d’agriculteur initié au printemps dernier par Demain Je Serai Paysan. Il fait partie des dix finalistes de l’édition 2021 sur le thème solidarité et entraide.
Dans le Pas-de-Calais, Antoine Helleboid installé depuis 2015, et donateur passant par Solaal Hauts-de-France, correspond parfaitement aux critères du concours Graines d’agriculteur initié au printemps dernier par Demain Je Serai Paysan. Il fait partie des dix finalistes de l’édition 2021 sur le thème solidarité et entraide.
Ayant repris une partie de l’exploitation familiale à Tilques à côté de Saint-Omer (62), Antoine a développé, en plus de l’activité de polyculture (céréales, betteraves, lin, pois), une activité de maraîchage dont une partie est commercialisée via le circuit court et distributeur automatique : courgettes, choux, pomme de terre, poireaux, carottes, oignons, ail, autres cucurbitacées... S’il a décidé de se lancer dans le concours Graines d’agriculteurs, c’est d’abord, explique-t-il, «pour présenter le projet d’ambassadeur Solaal Hauts-de-France afin de faire connaître auprès d’un plus grand nombre cette association qui facilite le don agricole et lutte contre le gaspillage alimentaire». Depuis trois ans, une dizaine d’agriculteurs suivent la démarche d’Antoine et passent par Solaal pour faire des dons, notamment dans la production maraîchère.
Pourquoi passer par Solaal ?
En un coup de fil, ou directement via l’application Solaal Hauts-de-France, les producteurs sont mis en relation avec l’association qui va gérer de A à Z la logistique avec le producteur, l’approvisionnement et la main-d’œuvre pour récupérer les productions, même encore sur pieds. L’antenne Solaal Hauts-de-France, est présidée par Jean-Christophe Rufin, éleveur laitier à Mairieux (59). Depuis sa création en octobre 2018, ce sont plus de 4 500 tonnes de produits agricoles qui ont été donnés aux associations d’aide alimentaire soit l’équivalent de 9 millions de repas.
Encore des projets pour plus de solidarité
«Malheureusement, avec la situation actuelle, certaines populations, notamment les étudiants, sont dans le besoin. Cela arrive d’avoir des “légumes moches“, ou légumes en trop grande quantité que l’on n’arrive pas à écouler, cela ne coûte rien de donner, bien au contraire, et cela permet aussi d’avoir des réductions d’impôts», poursuit le jeune agriculteur. S’il venait à remporter le concours, Antoine envisage d’aller plus loin dans sa démarche solidaire. Il souhaiterait investir dans une solution de stockage réfrigérée, toujours dans l’optique de réduction de gâchis alimentaire.