Betteraves
Autonome en eau, la sucrerie Sainte-Émilie veut faire mieux sur l’énergie
À quelques semaines de la mise en service de son nouvel outil de déshydratation des pulpes de betteraves à l’usine de Sainte-Émilie, le groupe coopératif Cristal Union a profité d’une visite de chantier pour exposer ses objectifs en matière de décarbonation.
À quelques semaines de la mise en service de son nouvel outil de déshydratation des pulpes de betteraves à l’usine de Sainte-Émilie, le groupe coopératif Cristal Union a profité d’une visite de chantier pour exposer ses objectifs en matière de décarbonation.
Depuis 2022, le groupe coopératif Cristal Union ne produit déjà plus de pulpes sur son site de déshydratation d’Épénancourt. C’est dire si la mise en service d’une nouvelle unité de déshydratation sur le site de Sainte-Émilie est attendue. Fin juin, le chantier battait encore son plein, mais les équipes de direction de Cristal Union se montraient confiants. D’ici quelques semaines, c’est un chantier de dix-huit mois qui va connaître son épilogue. «L’objectif est de démarrer avec la nouvelle campagne», assurait le 23 juin dernier le directeur de l’usine Sainte-Émilie, Thierry Cousson, évoquant «un gros investissement». Son montant s’élève à 25 millions d’euros, dont une partie est financée par France Relance. Le potentiel de déshydratation de cette unité est de 60 % des volumes de pulpes surpressées par l’usine samarienne, avec un stockage sur place ainsi qu’à Épénancourt.