Agroalimentaire
Avril et BPI France veulent plus de colza dans l'alimentation humaine
Les protéines de colza sont aujourd’hui insuffisamment exploitées en alimentation humaine, estiment les deux partenaires qui vont y consacrer 45 millions d'euros.
Les protéines de colza sont aujourd’hui insuffisamment exploitées en alimentation humaine, estiment les deux partenaires qui vont y consacrer 45 millions d'euros.
Pas moins de 45 millions d'euros, c'est le montant que le groupe Avril et BPI France, via la Société de projet industriel (SPI) investissent « pour développer une nouvelle filière de protéines végétales de colza destinée à l’alimentation humaine » ont annoncé les deux entités, le 30 mars.
Ces 45 M€ sont consacrés à la création « de Prolein, société dédiée à la réalisation d’une unité de préparation et pressage de graines de colza, première étape du procédé développé avec Royal DSM pour l’extraction et la production de protéines de colza pour l’alimentation humaine », indique un communiqué commun.
Prolein viendra en complémentarité et à proximité de l’usine Olatein, créée en juillet 2020 pour produire une protéine végétale extraite du colza non OGM à destination de l’alimentation humaine.
Riches en qualités nutritionnelles et fonctionnelles, les protéines de colza sont « aujourd’hui insuffisamment exploitées (…) en alimentation humaine », estiment les deux partenaires. Concrètement, la partie tourteau de colza issue du premier pressage par Prolein sera envoyée dans l’unité Olatein pour extraction de la protéine.
Cet isolat de protéine, c’est-à-dire la protéine finale, sera commercialisée par DSM sous la marque CanolaPro™. « CanolaPro™ sera proposé à l’industrie agroalimentaire, seul ou en combinaison avec d’autres ingrédients, pour leur permettre de répondre aux attentes des consommateurs de disposer de produits d’origine végétale et de grande qualité nutritive : galettes, jus végétaux, barres protéinées », a précisé le groupe Avril.