Robotique
Bientôt une étude sur la place des robots dans les exploitations
Les grandes cultures apparaissent comme le secteur le moins concerné pour l'instant, mais cela est en train de changer.
Les grandes cultures apparaissent comme le secteur le moins concerné pour l'instant, mais cela est en train de changer.
À l'occasion de l'une des deux enquêtes menées entre chaque recensement agricole décennal, la Rue de Varenne étudiera en 2023 le parc de machines agricoles des exploitants agricoles français – la dernière étude remonte à 2013 – et se penchera pour la première fois sur leur recours aux robots, a annoncé Corinne Prost, cheffe du service de la statistique du ministère, lors d'un colloque dédié au recensement agricole 2020 le 18 octobre.
En 2019, l'association Robagri avait recensé un peu plus de 10 000 robots agricoles, presque exclusivement en élevage (traite, alimentation), et marginalement en maraîchage (désherbage), d'après Pleinchamp.
En vigne, des robots de désherbage et d'épandage ont été lancés ces dernières années. Les grandes cultures apparaissent comme le secteur le moins concerné pour l'instant ; toutefois des prototypes de semoirs autonomes ont été présentés récemment.
En 2013, la précédente enquête avait montré que les agriculteurs français détenaient un peu plus d'un million de tracteurs – dont un peu moins de la moitié avaient une puissance de moins de 80 ch –, 59 000 moissonneuses-batteuses, 130 000 presses à balle, 71 000 chargeurs automoteurs et 12 000 machines à vendanger.
La détention des machines agricoles est marquée par le développement du leasing et la délégation, à des exploitants voisins ou des entreprises de travaux agricoles.