Élevage bovin
Bovins viande : la croissance des double-actifs
Présente de longue date dans certains bassins d’élevage, la double activité prend de l’ampleur en bovins allaitants ces dernières années. Au point de représenter presque la moitié des installations en statut individuel.
Présente de longue date dans certains bassins d’élevage, la double activité prend de l’ampleur en bovins allaitants ces dernières années. Au point de représenter presque la moitié des installations en statut individuel.
Compenser un manque de rentabilité, s’installer progressivement ou sur des exploitations plus accessibles, concilier passion des animaux et sécurité financière... Les raisons ne manquent pas pour «cumuler» un élevage bovin allaitant et un emploi à l’extérieur. Quelles qu’en soient les motivations, la double activité «n’est pas une honte», martèle Pierre-An-toine Fabre, éleveur et négociant en bestiaux dans le Cantal. En 2017, il a créé son exploitation qui compte aujourd’hui une cinquantaine de vaches mères aubrac. Avec un système classique pour le sud du Cantal : des croisements en charolais pour une commercialisation de broutards. Comme lui, en bovins viande, presque la moitié des nouveaux installés sous statut individuel travaillent aussi à l’extérieur de leur ferme.