Brigitte Bardot compare Emmanuel Macron à Poutine
La militante pour la protection des animaux adresse une lettre au Président de la République dans laquelle elle lui reproche ses positions envers la chasse.
La militante pour la protection des animaux adresse une lettre au Président de la République dans laquelle elle lui reproche ses positions envers la chasse.
Quand Brigitte Bardot s’ennuie au milieu de ses animaux dans sa propriété de La Madrague, à Saint-Tropez, elle prend la plume et écrit. Le 25 mars, elle s’est fendue d’une lettre ouverte aux Ukrainiens pour leur apporter un soutien moral et dénoncer les conditions de la guerre qui sévit en Ukraine et s’inquiéter sur le sort réservé aux animaux. Critique envers le président Poutine – « avec un mec comme Poutine, il faut s’attendre à tout (sic) » -, elle clame quelques lignes plus part son admiration pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
En ce qui concerne la politique française, Brigitte Bardot a aussi un avis et elle l’a écrit ce lundi 11 avril, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle qui a vu se qualifier le président sortant, Emmanuel Macron, et la candidate du Rassemblement National (RN), Marine Le Pen. Dans une lettre ouverte adressé à « monsieur le président Macron », Brigitte Bardot déverse son fiel : « Les Français, en votant pour vous pour un second mandat, sont victimes du syndrome de Stockholm, ces otages qui ne peuvent se passer de leur bourreau, car vous êtes le Président de la décadence ».
Un peu plus loin, elle accuse encore le président sortant de « lâcheté » et d’« indignité », évoquant de « sordides accords » avec les chasseurs. Car visiblement, la présidente de la Fondation Brigitte Bardot n’a pas goûté la lettre adressée il y a quelques jours par le candidat Macron aux fédérations départementales des chasseurs dans laquelle il dresse un bilan de son quinquennat et s’engage sur un certain nombre de sujets : accompagnement de l’État pour l’indemnisation des dégâts de grand gibier, renforcement des missions de police de l’OFB, mise en place de la gestion adaptative des espèces, structuration d’une filière venaison ou encore mise en place d’un délit d’entrave rural.
Pour Brigitte Bardot, « cette allégeance est ignoble ». Et vaut au président Macron d’être qualifié par Mme Bardot de « Poutine de la nature et des animaux » et de « destructeur sanguinaire ». Le président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), Willy Schraen, en prend lui aussi pour son grade, étant qualifié de « tueur ». A 87 ans, Mme Bardot n’est plus à une outrance près. La suite nous dira si de nouvelles poursuites devant les tribunaux seront engagées par les intéressés, comme cela a été le cas à plusieurs reprises (2020,2021).