Chasse du gibier d'eau : les associations appellent au calme
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Réunies lors d'une réunion de crise ce jeudi 12 novembre au siège de la fédération des chasseurs de la Somme, les associations de chasseurs de gibier d'eau du département appellent désormais leurs adhérents à accepter les règles du confinement.
Après avoir reçu hier, mercredi 11 novembre, un courrier de la préfecture de la Somme douchant leurs espoirs de retrouver leurs installations et leurs territoires pour chasser les espèces migratrices et de gibier d'eau en particulier, les associations de chasseurs de gibier d'eau et de migrateurs du département étaient invitées à une réunion de crise ce jeudi 12 novembre pour décider de la conduite à tenir dans les prochains jours.
Parmi les options qui s'offraient à elles, faire preuve de responsabilité et accepter les mesures de confinement compte tenu du contexte sanitaire (Covid-19) ou organiser un rassemblement populaire ce week-end dans la capitale de l'ex-Picardie. C'est finalement la première qui a été retenue. Chaque association représentée - elles étaient 14, incluant la FDC 80 - s'est en effet engagée par écrit au bas d'un document intitulé « chasse du gibier d'eau : appel à la responsabilité ».
Ce qui est autorisé, ce qui ne l'est pas
« Bien que la situation actuelle de la chasse au gibier d'eau soit due à un ministère hostile, elles appellent au calme », détaille la lettre d'engagement. Et d'ajouter : « Tout débordement et toute dégradation ne seraient pas compris par le grand public et seraient contreproductif pour l'avenir de la chasse ».
En dernier lieu, la lettre rappelle ce qui reste autorisé - déplacements vers les installations de chasse pour nourrir les appelants (avec attestation dûment remplie), régulation de certaines espèces susceptibles de causer des dégâts -, mais aussi ce qui est toujours interdit comme le transport et l'usage des appelants ainsi la détention d'appelants en parc à moins que ceux-ci soient opaques ou à plus de 30 mètres de la nappe ; et ce pour éviter un contact avec l'avifaune migratrice dans un contexte de circulation du virus de l'influenza aviaire.
L'éventualité d'une manifestation de colère devant la préfecture d'Amiens ce samedi 14 novembre semble quant à elle s'éloigner. Si celle-ci avait lieu, il ne s'agirait alors que de l'oeuvre de chasseurs isolés.