Conjoncture
Cinq vérités qui font dire que l’élevage laitier est une filière d’avenir
Début mars, les distributeurs Novial et Yséo, filiales du Groupe Noriap, organisaient des «rallyes de l’ambition» sur la thématique «éleveur, un métier d’avenir», à destination des éleveurs. Un des rendez-vous avait lieu à Amiens. Les arguments en faveur du développement de l’élevage étaient clairement énoncés. Zoom sur l’élevage laitier.
Début mars, les distributeurs Novial et Yséo, filiales du Groupe Noriap, organisaient des «rallyes de l’ambition» sur la thématique «éleveur, un métier d’avenir», à destination des éleveurs. Un des rendez-vous avait lieu à Amiens. Les arguments en faveur du développement de l’élevage étaient clairement énoncés. Zoom sur l’élevage laitier.

1 - La volonté de souveraineté alimentaire tire vers le haut
«Les ministres changent, mais le nom du ministère reste le même depuis des années : Agriculture et souveraineté alimentaire. Ça prouve que l’objectif est sérieux», annonce Vincent Chatellier, ingénieur de recherche en économie à l’Inrae. Mardi 4 mars, il intervenait lors des rallyes de l’ambition qu’organisaient Yséo et Novial à Amiens, à destination des éleveurs. Et comme les autres intervenants, Vincent Chatellier en est persuadé, éleveur est un métier d’avenir. Pour la filière laitière, la consommation de produits laitiers en augmentation l’atteste. «Elle est passée de 108 à 120 kg/an/personne. Cela représente 16 milliards de litres en plus chaque année», pointe l’économiste. Pour lui, désormais, c’est même la capacité productive qui va être la variable d’ajustement.