Covid-19 : un plan d'aides à l'horticulture ?
Interpellé le 16 avril par de nombreux députés sur les difficultés du secteur horticole, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a indiqué que la France a demandé «des aides exceptionnelles au niveau de la Commission européenne sur ce sujet». En outre, «nous irons mettre un plan particulier français» pour les horticulteurs et pépiniéristes, a-t-il poursuivi lors de son audition devant la commission des Affaires économiques. «Nous verrons tout ce que nous pouvons faire au-delà des aides horizontales que nous avons mises en place. C'est un des secteurs les plus touchés, nous allons essayer d'y répondre vraiment très très fortement.» En revanche, Didier Guillaume a écarté la possibilité d'une reprise rapide des ventes de plants potagers sur les marchés. «Il ne peut pas y avoir d'horticulteurs et de pépiniéristes sur les marchés», a-t-il tranché, car «aujourd'hui, dans cette crise, l'horticulture n'est pas une matière prioritaire». «Peut-être que les choses évolueront...», a-t-il lancé. Le commerce de plants potagers a été relancé depuis le 1er avril après un feu vert oral de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runnacher. Bien relancé dans les jardineries, ce commerce reprend de manière très éparse en vente directe, en fonction du bon vouloir des préfectures, faute de texte national.