Crise du sucre : les betteraviers attendent toujours leur délégué interministériel
Les betteraviers attendent toujours le délégué interministériel qui doit les aider à relancer la filière. «Le président de la République s'était engagé auprès de nous à nommer un délégué interministériel, pour voir comment la filière pourrait sortir de la crise le plus facilement possible», a déclaré le 10 juin le président de la CGB Franck Sander, en marge du conseil spécialisé grandes cultures de FranceAgriMer. «Je ne comprends pas qu'à ce stade, on ne soit pas en capacité de trouver cette personne qui pourrait naviguer entre les ministères, nous aider, nous soutenir et faire un beau projet.»
Avant le coronavirus, avec des cours du sucre qui commençaient à se redresser, «on commençait à voir la sortie du tunnel au niveau de la filière, on était plutôt rassurés, même si on était encore tous en crise, avec des groupes qui venaient d'afficher leurs résultats tous négatifs, des planteurs payés aujourd'hui en moyenne 22 € la tonne de betteraves, ce qui est largement en-dessous de leurs coûts de production», a-t-il ajouté. La filière attend aussi des suites concernant le Plan stratégique betteraves-sucre-bioénergies qu’elle a remis au gouvernement fin 2019.