Dégâts de blaireaux : signalez vos besoins !
Le piégeage du blaireau est autorisé, mais s’arrêtera le
15 septembre prochain. D’ici là, il faut faire connaître les zones de dégâts où une régulation est nécessaire.
Le piégeage du blaireau est autorisé, mais s’arrêtera le 15 septembre prochain. D’ici là, il faut faire connaître les zones de dégâts où une régulation est nécessaire.
Le 12 juin dernier, le préfet de la Somme a signé l’arrêté autorisant la régulation du blaireau par colletage dans le département de la Somme à compter du 22 juin jusqu’au 15 septembre 2018. A cet effet, les lieutenants de louveterie du département de la Somme sont autorisés à organiser, commander et diriger des battues et des chasses administratives au blaireau.
La période des moissons permet de repérer (et parfois découvrir) des zones de dégâts dans le territoire. En présence de dégâts de blaireaux dans votre parcellaire, vous devez le signaler à la société de chasse ou au détenteur du droit de chasse de la zone où se situe la blaireautière.
Si vous ne connaissez pas les personnes, vous pouvez également prendre contact avec le lieutenant de louveterie de votre circonscription (cf. liste ci-dessous), qui vous mettra en relation avec le piégeur agréé de votre secteur. En effet, les piégeurs agréés, sous la responsabilité du lieutenant de louveterie, sont autorisés à utiliser le collet arrêtoir pour la régulation du blaireau.
Les prélèvements sont actuellement en cours mais, après le 15 septembre, il sera trop tard pour penser à réguler ! Après une année sans régulation, la population de blaireaux est en explosion dans le département, tout comme les dégâts qu’ils occasionnent sur la route ou aux récoltes.
Pour tout renseignement con-cernant la régulation du blaireau, n’hésitez pas à contacter Fanny Godart, au 03 22 53 30 25
REACTION Denis Delattre : président de la commission «Dégâts aux cultures»
«Profitez de la fenêtre de régulation»
Le sujet de la régulation du blaireau a fait l’objet d’un accord entre la profession et les chasseurs. La FDSEA s’est investie fortement, en moyens matériels, humains et financiers pour permettre une vraie maîtrise de cette population avec la Fédération des chasseurs, les lieutenants de louveterie, et les piégeurs agréés dans le département. L’arrêté de régulation s’achève dans huit semaines, et c’est maintenant, en observant le parcellaire pendant la moisson, qu’il faut identifier les zones les plus sensibles pour limiter les dégâts futurs. Que ce soit pour l’accidentologie, pour la prolifération des maladies et pour la protection des cultures, chacun doit s’activer pour réguler cette espèce en pleine prolifération.