Filière volailles
Des audits en cours sur la qualité de la vaccination contre l'influenza aviaire
En parallèle de l’application du vaccin, les vétérinaires mènent des audits sur la qualité de la vaccination contre l’influenza aviaire, qui peut largement conditionner son efficacité. Des enquêtes qui ont fait apparaître un «relâchement global» sur la biosécurité, en lien avec un moral en berne.
En parallèle de l’application du vaccin, les vétérinaires mènent des audits sur la qualité de la vaccination contre l’influenza aviaire, qui peut largement conditionner son efficacité. Des enquêtes qui ont fait apparaître un «relâchement global» sur la biosécurité, en lien avec un moral en berne.
Alors que la vaccination contre l’influenza aviaire se poursuit, «beaucoup d’audits sont réalisés sur le terrain par les vétérinaires», a indiqué le praticien Vincent Blondel (Socsa élevage) lors d’une visioconférence organisée le 3 janvier par le Cifog (interprofession du foie gras). Le but ? Évaluer la qualité de la vaccination, qui peut fortement jouer sur son efficacité. Sur le papier, la campagne de vaccination se déroule sans anicroches, avec 12,4 millions de canards ayant reçu une première dose au 8 janvier, et 9,05 millions une seconde injection. «Quasiment tous les canards commerciaux présents en France sont vaccinés», affirme M. Blondel dans un entretien à Agra Presse. Ce n’est pas le cas pour les animaux reproducteurs, pour qui la vaccination n’est pas obligatoire (elle est même interdite s’ils ont vocation à être exportés).