Des foyers de grippe aviaire découverts en Belgique
Plusieurs foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (H5N8) et faiblement pathogène (H5) ont été détectés, en Belgique, dans des élevages de volailles, ont indiqué les autorités sanitaires belges le 7 janvier.
Plusieurs foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (H5N8) et faiblement pathogène (H5) ont été détectés, en Belgique, dans des élevages de volailles, ont indiqué les autorités sanitaires belges le 7 janvier.
Après avoir durement touché le sud-ouest de la France, la grippe aviaire n’épargne pas non plus des zones plus au nord, avec la découverte de plusieurs foyers en Belgique depuis le 26, dans des élevages de volailles.
« Depuis le 26 novembre 2020, la présence du virus hautement pathogène H5 de la grippe aviaire a été constatée dans deux élevages de volailles en Belgique : d’une part dans un élevage professionnel sur la commune de Menin et d’autre part chez un détenteur particulier situé sur la commune de Dinant. En plus de ces deux contaminations, une contamination par un autre virus H5 de l'influenza aviaire - faiblement pathogène - a également été détectée dans un élevage professionnel de volailles à Dixmude, en Flandre occidentale », a ainsi précisé ce jeudi 7 janvier l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), dans un communiqué. Dans chacune de ces situations, les volailles ont été euthanasiées.
« Les contaminations ayant entre-temps été éliminées et la situation maitrisée, l'AFSCA a levé les différentes zones de restriction délimitées autour de ces exploitations », poursuit l’agence.
Un confinement toujours d'actualité
Néanmoins, « malgré cette évolution positive dans les exploitations contaminées et la levée des zones de restriction, le virus de la grippe aviaire est toujours présent » sur le territoire belge, note l’AFSCA. Parallèlement, 20 cas de grippe aviaire hautement pathogène ont été découverts chez des oiseaux sauvages outre-Quiévrain, dont certains près de la frontière française.
Le confinement des volailles et oiseaux captifs reste donc d’actualité. Cela vaut également pour les particuliers qui ne possèdent que quelques poules. Aucun assouplissement des mesures mises en place ne sera envisagé tant que la menace de contamination par les oiseaux sauvages reste élevée. Cette situation pourrait perdurer jusqu'au printemps 2021.