Des scientifiques plaident pour un changement radical de l'alimentation
Le système alimentaire doit changer «radicalement» pour devenir durable en termes d'environnement et de santé publique, selon les conclusions du collectif international de scientifiques « EAT-Lancet Commission on Food, Planet, Health», publiées le 17 janvier par la revue médicale The Lancet. Selon ces travaux, il faudrait baisser «de moitié» la consommation globale de viande rouge et de sucre, tout en «doublant» celle de fruits, légumes et noix. Ces changements de régime pourraient éviter «entre 10,9 et 11,6 millions de morts prématurées par an, soit entre 19 et 23,6 % des morts à l’âge adulte » et de juguler les effets de l'alimentation sur le changement climatique, en gardant les émissions de méthane et d'azote à un niveau autour de 5 gigatonne en 2050, contre 5,2 en 2010.