Dialogue rompu avec le gouvernement
«Reposer l’enjeu, les perspectives, le positionne- ment de la recherche sur les OGM». Telles sont les attentes formulées l'été dernier auprès de Jean-Marc Ayrault par la Fnsea, l’Agpm (maïs), Orama (grandes cultures) et les semenciers dans des lettres communes suite à l’annulation de la clause de sauvegarde sur le MON810. Deux courriers, pour une simple demande d’entrevue, restés sans réponse. «On peut parler d’indifférence, d’idéologie, a réagi Christophe Terrain lors des "Journées du maïs". La prochaine étape annoncée est une lettre ouverte au Premier ministre, qui pointerait notamment les créations d’emplois dans le secteur, sa balance commerciale très excédentaire. «Il ne faut rien lâcher face aux adeptes de la décroissance, qui sont infiltrés partout, a ajouté le président de l’Agpm. Le social, l’environnement sont le résultat d’une économie saine. Pas l’inverse».