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Doux Frais : les cinq offres déposées
La liquidation de Doux frais jugée le 10 septembre.
Les candidats à la reprise du pôle frais du groupe Doux devaient se manifester le 10 août au plus tard. A la date prévue cinq offres de reprise partielle avaient été déposées au tribunal de commerce de Quimper. Un tandem constitué de Duc et de Glon Sanders, filiale de Sofiproteol se propose de reprendre trois sites. Il s’agit de l’usine de fabrication d’aliments pour volaille de Clémont dans le Cher, du couvoir de poussins situé à Amilly dans le Loiret et de l’abattoir de poulets basé à Boynes dans le Loiret également. De son coté la coopérative Axereal a déposé une offre concurrente sur l’usine de Clémont. De son coté LDC a confirmé sont intérêt pour la reprise du site de Laval dans la Mayenne. Son offre contient également une reprise partielle du site de Sérent dans le Morbihan. Le groupe Duc et la société de charcuterie industrielle, Tallec implantée à Bannalec dans le Finistère ont aussi effectué une offre sur l’usine de Sérent. Quant au groupe Doux qui a obtenu le prolongement de sa période de redressement judiciaire pour les activités export et produits élaborés, il souhaite reprendre une partie des salariés du site de Pleucadeuc dans la Morbihan.
En revanche, aucun repreneur n’a manifesté un intérêt pour l’abattoir de dindes de Blancafort dans le Cher et le site de Pontet dans le Vaucluse. Celui de Graincourt dans le Pas-de-Calais aurait reçu une proposition, mais elle a été jugée «irrecevable en l’état» par le tribunal de Commerce. L’offre aurait été faite pour le compte d’une société iranienne dont le nom n’a pas été précisé.
En attendant la décision du tribunal prévue pour le 10 septembre, Stéphane Le Foll et son secrétaire d’Etat à l’Agroalimentaire ont déclaré vouloir «tout mettre en œuvre pour améliorer les offres sur les sites repris et pour trouver une solution pour les sites menacés de fermeture, et rester vigilants sur les propositions du groupe Doux sur les pôles «export» et «produits élaborés pour s’assurer que celles-ci permettent la pérennisation de l’activité et des emplois». De son coté Sofiproteol a confirmé que l’offre coordonnée qu’elle avait déposée pour l’ensemble du groupe mais qui n’a pas été retenue par le tribunal de commerce restait sur la table, «dans l’optique d’un rendez-vous avec le tribunal en octobre», à l’issue de la phase de redressement judiciaire sur les pôles export et élaborés.