EGA : de nombreux amendements «bien-être» rejetés
Comme cela avait déjà été le cas lors des discussions du projet de loi issu des Etats généraux de l’alimentation en commission des affaires économiques, les députés ont refusé d’inscrire dans la loi de nombreux amendements concernant le bien-être animal. Ainsi, l’interdiction de la caudectomie et de la castration à vif, portée principalement par Olivier Falorni (non inscrit) et la France Insoumise, ne sera pas inscrite dans la loi. Il en est de même pour l’interdiction des cages en élevage cunicole ou de mise en place de parcours enrichis pour les lapins, ainsi que pour le broyage des poussins et l’obligation de leur sexage de façon prénatale par spectrométrie. Des amendements visant à contraindre le temps de transport des animaux vivants ont également été rejetés. Autres amendements rejetés : ceux déposés par Anne Laurence Petel (LREM), qui a identifié comme rédacteur l’association CIWF, qui prévoyaient de limiter le temps de transport à heures heures pour les bovins, caprins et ovins et à quatre heures pour les volailles et lapins. Jean-Baptiste Moreau a justifié son avis défavorable par des impacts économiques trop importants pour les filières, ainsi que des distorsions de concurrence entre régions, du fait de leur emplacement géographique, à proximité ou non de leurs clients.