Fongicides SDHI : «pas d'alerte», pour l'Anses
Il n'y a aucun «élément en faveur d'une alerte pour la santé humaine et l'environnement », liée à l'utilisation des fongicides SDHI, a annoncé le 15 janvier l'Anses. Il s'agit de la conclusion des travaux du groupe d'experts indépendants que l'agence avait missionné, suite à la publication, dans le quotidien Libération, au printemps dernier, d'une tribune de plusieurs scientifiques alertant sur la cancérogénécité de ces produits. Selon l'Anses, le «niveau des expositions alimentaires totales rapportées aux seuils toxicologiques» est trop faible pour avoir un impact. Par ailleurs, ces «substances sont rapidement métabolisées et éliminées» par l'organisme. Enfin, les chercheurs n'ont pas identifié «de données suggérant une augmentation de l'incidence de cancers spécifiques associés». L'agence ne considère toutefois pas ce «dossier comme clos» et souhaite notamment «approfondir les recherches épidémiologiques chez les agriculteurs».