Grève SNCF : les amidonniers veulent un service minimum dans le fret ferroviaire
L’Usipa (industries des produits amylacés) s’est inquiétée, le 13 avril, de possibles ruptures de production «d’ici la mi-mai» à cause de la grève à la SNCF, exigeant un service minimum dans le fret ferroviaire. Elle réclame des «mesures exceptionnelles pour prioriser le fret ferroviaire dans les négociations entre le gouvernement et la SNCF afin d’assurer l’approvisionnement des usines», certaines dépendant à 100 % du rail. Avec la grève, environ 60 % des trains n’arrivent pas à destination, estime l’Usipa. Les industriels font face à «environ 15 €/t de surcoût global de fret». Ces derniers ont habituellement recours au train pour plus de 50 % de leur approvisionnement en blé et maïs (près de 3 Mt).