Mutualisme
Groupama fait le point de ses activités et questionne sur l’avenir du mutualisme
Mutualisme
Le mardi 13 mai s’est déroulée à Amiens l’une des huit rencontres Groupama Val de Loire. Le maître mot de cette rencontre était le mutualisme.
Christian Fraysse, directeur de Groupama Somme, Eric Gelpe, directeur général, Christophe Buisset, président de la fédération des caisses locales de la Somme et François Delaisse : secrétaire général ont exposé l’actualité de Groupama Val de Loire.
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AAP
Lors du rendez vous d’information et d’échanges de ce mardi présidents et administrateurs étaient présents à Amiens. Les dirigeants du groupe Groupama ont exposé les résultats de l’année 2013.
Stabilité retrouvée
Stabilité retrouvée
Après une mauvaise passe pour Groupama SA, la première mutuelle d’assurance française a atteint une marge de solvabilité de 200% et a atteint 283 millions d’euros de résultat net compensant le déficit de l’année précédente. Dans la Somme l’activité commerciale a augmenté de 15% et le rapport sinistre/cotisation est de 64%. Les sociétaires sont de plus en plus fidèles puisque la résiliation de contrats a chuté de 28%. Ce sont des chiffres qui satisfont le directeur de l’établissement de la Somme Christian Fraysse qui souligne que le groupe réinjecte dans l’économie locale la quasi-totalité des cotisations d’assurance perçues.
Prévention des accidents
Prévention des accidents
Le groupe régional se mobilise toujours plus dans la prévention notamment dans les accidents de la route. Le groupe a investit dans un simulateur de conduite, dans la distribution de kit de sécurité routière dans les écoles et prévoit aussi l’ouverture d’un second centre de conduite et de sécurité routière Centaure dans le Val d’Oise pour 2014. Le groupe reste le premier assureur en santé individuelle. Ce secteur représente 30% du chiffre d’affaire. Groupama Val de Loire est aussi co-assureur de groupes industriels tels que Cristal Union mais aussi de certaines PME et PMI.
Leader innovant en agriculture
Leader innovant en agriculture
C’est aussi l’assureur des jeunes agriculteurs, des collectivités et des associations. «Nous savons que l’agriculture est un secteur qui se diversifie et innove beaucoup. Face à ces nouvelles infrastructures nous devons comprendre les risques et les évaluer au mieux afin de déterminer la couverture nécessaire à la réalisation de ces projets. Nous avons donc recruté dix ingénieurs de prévention pour des installations hors-norme c'est-à-dire les plus innovantes», explique Eric Gelpe directeur général de Groupama. 2013 a été une année malheureusement riche en intempéries, notamment avec les chutes de grêle en été. Plus de 6 000 déclarations de sinistres ont été comptabilisés sur le périmètre, Groupama Paris Val de Loire a versé 70,8millions d’euros d’indemnités dont 50 millions au titre de l’assurance récolte. «Deux agriculteurs sur trois sont assurés chez nous et 80% d’entre eux souscrivent un contrat pour protéger leurs récoltes et aux vues du changement climatiques, nous sommes amenés à verser de plus en plus d’indemnités, d’autant plus dans nos régions», poursuit le directeur général. Cette assurance récolte qui fait débat est soumise a une nouvelle réglementation : la solvabilité 2. Lors d’un sinistre, la compagnie d’assurance devra apporter 50% de ses fonts propres. «Cette nouvelle réglementation implique d’avoir des fonts propres. Nous sommes très impliqués dans l’évolution des contrats d’assurance récolte avec le Ministre Stéphane Le Foll», explique Eric Gelpe. L’objectif pour cette année est d’améliorer les services que le groupe propose, de développer les produits rentables tout en améliorant la synergie et la confiance entre le sociétaire, les administrateurs et les dirigeants de ce groupe.
Le mutualisme a été, reste, et sera un élément socle de toute société
Ce conférencier a enseigné à l’université de Paris Dauphine, à HEC mais a également passé une quinzaine d’années en entreprise. Le sujet de l’intervention portait sur l’avenir du mutualisme. «Nous l’avions rencontré lors d’un séminaire en 2013. Nous avions aimé la façon dont il exposait ses idées. Il nous parle de mutualisme en nous interpellant», indique Eric Gelpe. Pendant plus d’une heure, Jean-Pascal Farges a décrit l’évolution de l’Homme de la préhistoire jusqu’à aujourd’hui pour en conclure que le mutualisme a toujours existé dans nos sociétés. Ensuite ce philosophe qui ne pratique pas la langue de bois a interpellé l’assemblée en comparant le modèle capitaliste avec celui mutualiste en citant de nombreux philosophes tels que Freeman ou encore Albert Jacquard. Réactions garanties, cet orateur a suscité de nombreux questionnement à l’issue de son exposé. Les dirigeants en sont convaincus : le mutualisme est loin d’être dépassé, l’avenir sera mutualiste.
Groupama en chiffres dans la Somme
Groupama dans la Somme c’est 17 agences, 31 caisses locales, 27 000 sociétaires dont 413 administrateurs, 140 commerciaux, un chiffre d’affaires de 57 millions d’euros dont 45 millions sur l’activité assurance dommages.
Clin d’œil : mémoire de centenaire
Pour clôturer cette assemblée, le président des caisses locales de la Somme, Christophe Buisset a présenté l’association «Samarobriva Pipes and Brums». «Christian Fraysse et moi-même voulions commémorer le centenaire de la première guerre mondiale. Ces batailles ont eu lieu sur nos champs, ceux que nous labourons chaque année. Il nous revient donc de se souvenir de tous ces soldats. Nous avons sollicité cet ensemble musical constitué de cornemuses et de batteurs car ils seront présents dans les cérémonies de commémoration lors des quatre prochaines années». L’ensemble musical a ainsi couvert la fin de la rencontre.
Groupama en chiffres dans la Somme
Groupama dans la Somme c’est 17 agences, 31 caisses locales, 27 000 sociétaires dont 413 administrateurs, 140 commerciaux, un chiffre d’affaires de 57 millions d’euros dont 45 millions sur l’activité assurance dommages.
Clin d’œil : mémoire de centenaire
Pour clôturer cette assemblée, le président des caisses locales de la Somme, Christophe Buisset a présenté l’association «Samarobriva Pipes and Brums». «Christian Fraysse et moi-même voulions commémorer le centenaire de la première guerre mondiale. Ces batailles ont eu lieu sur nos champs, ceux que nous labourons chaque année. Il nous revient donc de se souvenir de tous ces soldats. Nous avons sollicité cet ensemble musical constitué de cornemuses et de batteurs car ils seront présents dans les cérémonies de commémoration lors des quatre prochaines années». L’ensemble musical a ainsi couvert la fin de la rencontre.