Huile de palme : l'Etat ne peut pas se dédire d'un accord déjà signé
Le porte-parole de LREM Gabriel Attal a souligné le 10 juin à l'adresse des agriculteurs s'apprêtant à bloquer raffineries et dépôts de carburant que l'Etat ne pouvait pas se dédire de l'accord scellant l'importation d'huile de palme par la bioraffinerie Total de La Mède, mais qu'il était "vigilant". Cette raffinerie est "issue d'un accord signé entre le précédent gouvernement et Total. On n'a pas pour habitude de revenir sur des accords, on respecte cet accord, mais on le respecte avec vigilance", a déclaré M. Attal lors de l'émission Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: "on a demandé à Total de réduire la part d'importation d'huile de palme dans cette raffinerie, elle sera en dessous des 5 0%", et de "développer une haute qualité environnementale", a-t-il ajouté. Les agriculteurs "ne peuvent pas ignorer tout le travail" fait au niveau européen pour sortir de l'huile de palme, a-t-il aussi plaidé. Il a en outre voulu "dire aux agriculteurs qui se mobilisent - parce que que derrière ça il y a un groupe, notamment Avril, le groupe de la filière colza française - que ce groupe lui-même importe 200.000 tonnes d'huile de palme chaque année et que donc il faut qu'ils disent qu'ils sont conscients des enjeux de compétitivité", a jugé M. Attal.