La complémentation minérale des brebis en résumé
La complémentation minérale d’un troupeau sur l’année est complexe. Toutefois, quelques grandes règles de base sont à respecter. Dans ce domaine, les excès sont souvent plus néfastes que les carences. Apporter des minéraux toute l’année est très coûteux et peut être préjudiciable pour la santé des animaux dans le cas d’une conduite au pâturage. En effet, l’excès d’un élément est alors à craindre, ce dernier bloquant l’assimilation d’un autre. Des cures de minéraux aux moments stratégiques suffisent : un mois avant la mise à la reproduction et un mois avant l’agnelage.
Jamais de cuivre ajouté
Au cours des autres stades physiologiques, des cures d’un mois maximum alternées avec un ou deux mois sans apport sont également possibles : pierre ou seau enrichi en zinc pour les boiteries, par exemple.
D’autre part, un aliment pour ovins ne doit jamais contenir de cuivre ajouté, sauf diagnostic de carence. Il est important de vérifier que cet oligo-élément ne figure pas dans la liste des additifs sous peine de grave intoxication. Enfin, l’apport d’engrais enrichis d’un élément (sélénium, par exemple) sur les prairies est moins efficace que l’apport direct à l’animal, car la plante l’absorbe plus ou moins bien.
Pour en savoir plus : «la lettre technique des éleveurs ovins n°24 : complémentation minérale, simplicité et modération» sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr.