Pommes de terre
La coopérative féculière de Vecquemont cherche jusqu'à 2 000 hectares de plus
Un appel est lancé auprès des producteurs de pommes de terre pour développer la culture de pommes de terre féculières sur leurs exploitations en 2024. Les explications de Bruno Poutrain, directeur de la coopérative de Vecquemont.
Un appel est lancé auprès des producteurs de pommes de terre pour développer la culture de pommes de terre féculières sur leurs exploitations en 2024. Les explications de Bruno Poutrain, directeur de la coopérative de Vecquemont.
Début juillet, une réunion d’information était organisée dans l’Aisne par la coopérative féculière de Vecquemont, l’USAA (syndicat) et l’UNPT afin de présenter les perspectives offertes par cette dernière. Manière de déjà préparer l’après-Haussimont (51) ou de répondre à une demande de l’usine de Vecquemont pour des volumes de pommes de terre ? Sans doute un peu des deux, même si pour Bruno Poutrain, le directeur de la coopérative de Vecquemont, «si on annonce que des surfaces et des plants sont disponibles pour 2024, c’est parce qu’il y a une demande de la part de notre industriel». En l’occurrence, le groupe Roquette. Pour rester compétitive et répondre à la demande de ses clients, la féculerie de Vecquemont doit transformer un certain volume de pommes de terre. Or en 2023, si l’on compare à 2022, les surfaces plantées ont diminué de 20%.