La Fnsea et les JA entendent promouvoir un syndicalisme de solutions
La Fnsea et les JA lancent la campagne pour les élections aux chambres d’agriculture.
«Nous ne sommes pas des intermittents du syndicalisme». «Critiquer c’est bien, proposer c’est mieux», déclare François Thabuis, le président des JA. «Nous sommes pour un syndicalisme de solutions» affirme pour sa part Dominique Barrau le secrétaire générale de la Fnsea. Ces propos du président des Jeunes Agriculteurs et du secrétaire général de la Fnsea résument l’état d’esprit dans lequel les JA et la Fnsea abordent la campagne pour les élections aux chambres d’agriculture.
Plus de trois millions de personnes (agriculteurs, salariés, retraités, propriétaires fonciers) sont invités à désigner leurs représentants aux chambres d’agriculture fin janvier 2013. Lors de la précédente consultation, il y a six ans, la Fnsea et les JA avaient obtenus 55,19 % des suffrages devant la Confédération paysanne (19,63 %) et la Coordination rurale (18,70 %) dans le collège des exploitants agricoles.
Nouveauté cette année, les listes Fnsea/JA comportent un tiers de femmes à l’image de leur représentation dans la population agricole et Dominique Barrau n’a pas caché qu’un certain nombre de chambres d’Agriculture seront présidées par des femmes à l’issue du scrutin. Au-delà de la proximité affichée et recherchée avec les agriculteurs, la campagne de la Fnsea et des JA s’inscrit dans un projet pour l’agriculture française, produire pour nourrir la France et participer quelque part à la sécurité alimentaire mondiale, tout en étant ancrée dans les territoires.
Agir local sans perdre de vue les enjeux planétaires et européens
«Nous sommes pour une agriculture performante, diversifiée et de qualité, adaptée à tous les territoires. La question de l’alimentation restera une question essentielle pour les années qui viennent dans les enjeux internationaux» observe Xavier Beulin qui insiste sur la capacité de la Fnsea et des JA à appréhender les sujets dans toutes leurs dimensions. «Nous devons relayer les préoccupations de nos mandants et apporter en même temps un éclairage sur notre environnement politique, économique, environnemental et social» insiste-t-il.
Bref, agir local en apportant les réponses les plus efficaces et utiles agriculteurs sur le terrain et au jour le jour sans perdre de vue les enjeux planétaires et européens dans lequel s’inscrit le combat quotidien. Ainsi Xavier Beulin ne veut pas entendre parler du clivage entre petits et gros, céréaliers et éleveurs, bio et conventionnel, agriculture de proximité et filières longues. La France a besoin de toutes ses agricultures et chacune contribue à son niveau à nourrir les hommes et à faire vivre les territoires.
Nous reviendrons dans notre prochaine édition sur les 22 priorités de la Fnsea et des JA.