Élevage ovin
La France sur le qui-vive après la découverte de cas de FCO en Belgique
Fin juillet, un foyer de fièvre catarrhale ovine a été découvert dans la commune de Chimay, frontalière avec la France.
Fin juillet, un foyer de fièvre catarrhale ovine a été découvert dans la commune de Chimay, frontalière avec la France.
Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) a été détecté et confirmé le 29 juillet par les autorités belges. Ce foyer découvert dans la commune de Chimay, frontalière avec la France, a mis en alerte les services vétérinaires français qui ont décidé la mise en place d’une zone dite « régulée » dans un périmètre de 150 kilomètres autour des foyers déclarés.
Concrètement, les animaux sensibles à la FCO (bovins, caprins, ovins), élevés dans cette zone ne sont autorisés à se déplacer qu’après avoir subi « un traitement de désinsectisation dans les deux semaines précédant leur départ et avoir obtenu un test de dépistage négatif », indique un communiqué du ministère français de l’Agriculture daté du 31 juillet. « Pour les échanges intra-européens, les mouvements depuis la zone régulée pourront se poursuivre vers les Etats membres acceptant la désinsectisation et le test de dépistage négatif. Pour les autres Etats membres n’acceptant que des animaux vaccinés (comme l’Espagne), les mouvements seront suspendus depuis la zone régulée », précise le ministère.
La FCO qui est transmise par des insectes piqueurs, (culicoïdes) est une épizootie mais pas une zoonose et n’est donc pas transmissible à l’homme. Elle commence par affecter les muqueuses (voies respiratoires) et provoquer chez l’animal des difficultés pour se déplacer, manger et s’abreuver.
Les communes concernées par ce périmètre de protection et la carte associée sont accessibles sur le site internet du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : https://agriculture.gouv.fr/la-situation-de-la-fco-en-france.
Campagne de vaccination gratuite dans le Nord
Dans un communiqué du 5 août, le ministère de l’Agriculture annonce avoir « mobilisé un stock de vaccins » pour lutter contre la maladie. Au total, ce sont 600 000 doses du vaccin Bultavo 3 et 4 millions de dossier du vaccin Bluevac 3 qui sont mis à disposition des vétérinaires français.
A charge pour les éleveurs (bovins, ovins, caprins…) de se rapprocher de leur vétérinaire pour qu’il procède aux injections adéquates ou bien qu’il délivre les vaccins nécessaires. Car « la vaccination peut être réalisée par l’éleveur », précise le communiqué de presse. Le produit ne sera cependant disponible qu’à partir du 14 août.