La HVE à l'aube de la «massification», selon le cabinet Deloitte
La Haute valeur environnementale (HVE) est «à un point de bascule», a expliqué Didier Livio, associé au cabinet Deloitte Développement durable, lors des premières rencontres nationales de la HVE, à Paris, le 13 février. «Nous vivons le démarrage de la massification. Parmi nos dix grands clients (dans le secteur agricole et agroalimentaire, ndlr), tous un objectif d'approvisionnement à 100 % en HVE à l'horizon 2023. C'est inscrit !» Pour accélérer ce développement, le cabinet plaide pour un «plan de communication massif de 5 à 10 M€ par an pendant cinq ans», qui serait financé sur fonds d'Etat, européens et privés. Comme la bio, la HVE est un label public ; il correspond au troisième niveau de la certification environnementale, créé par la loi Grenelle II (2010), à la demande de FNE (associations écologistes). Seul ce 3ème niveau est associé à un logo affichable sur les produits. A l'inverse de la bio, la HVE est basée sur des obligations de résultats, et non de moyens. Il concerne aujourd'hui 400 exploitations, dont 90 % en viticulture.