La nourriture «ultra-transformée» corrélée à une mortalité plus élevée
Une étude épidémiologique française, parue le 11 février dans le Journal de l'association américaine de médecine (Jama), a établi un lien statistique entre la consommation d'aliments «ultra-transformés» et une mortalité plus élevé. Des liens avaient déjà été établis entre ces aliments et la survenue de plusieurs maladies ou syndromes. L'aliment «ultra-transformé» est défini comme un aliment «à multiples ingrédients» et «transformé par de multiples procédés». Parmi les pistes d'explication de cette corrélation, les auteurs citent d'abord la présence dans ces produits de forts taux de sels (déjà identifiés comme liés à un plus fort risque de certains cancers), de forts taux de sucre ajouté ou de faibles taux de fibre (deux facteurs déjà liés à une plus forte mortalité), mais aussi le non-respect des recommandations nutritionnelles (PNNS) associé à la consommation de ces aliments. Viennent ensuite d'autres hypothèses, comme la présence de plus forte de composés néoformés ou d'additifs. L'étude a porté sur la même cohorte (Nutrinet) que celle publiée en décembre dans la même revue sur le lien entre consommation d'aliments bio et cancer.