Elevage bovin
La production française de viande bovine en baisse de 1,4 %
La décapitalisation en vaches allaitantes (-1,4 %) et laitières (- 2,8 %) se poursuit, indique l’Institut de l’élevage dans une récente étude.
La décapitalisation en vaches allaitantes (-1,4 %) et laitières (- 2,8 %) se poursuit, indique l’Institut de l’élevage dans une récente étude.
Toutes catégories d’animaux confondues, la production de viande bovine serait en 2022 de 1,406 million de tonnes équivalent carcasse (Mtéc). Elle se replierait de 1,4 % sur un an. Cette baisse affecte les productions de toutes les catégories d’animaux : femelles (812 000 téc ; -0,7 %) ; veaux de boucherie (171 000 téc; -1,4 %) ; taurillons (360 000 téc ; -2 %) ; bœufs (57 000 téc ; - 1%).
Pour approvisionner le marché intérieur, les animaux abattus en moins (19 000 téc) seront partiellement compensés par une hausse de 15 000 téc des importations de viande. Aussi, les achats à l’étranger (320 000 téc) progresseraient de 4,80 % par rapport à 2021 et retrouveraient leurs niveaux d’avant la crise sanitaire. « Les exportations de viande devraient rester stables, à un haut niveau, malgré la baisse de production de jeunes bovins », anticipe l’Idele. « 242 000 téc seraient ainsi expédiées. Tous les Etats membres de l’UE ont anticipé les sorties de jeunes bovins sur les derniers mois de 2021 pour faire face à la pénurie, amputant leur production de 2022 ».
Pour les mêmes raisons, les ventes de broutards (1 138 000 têtes) seraient seulement inférieures de 12 000 têtes à celles de l’an passé. Par ailleurs, la consommation française de viande bovine a baissé de plus de 50 000 tec entre 2016 (1,542 Mtéc) et 2021 (1,488 Mtéc).