La profession mobilisée pour «entretenir la dynamique»
Plusieurs acteurs de la filière céréalière ont souligné leur engagement à rémunérer la protéine du blé tendre pour maintenir la dynamique du plan interprofessionnel d’amélioration de la qualité, malgré une récolte décevante. Une démarche saluée par Vivescia. «Certains industriels ont rémunéré la protéine, c’est essentiel», a expliqué le directeur du commerce des grains Alain Caekaert. Et de signaler que la coopérative du grand Est paye de la même façon les agriculteurs. Admettant le «risque de démobilisation», la chef de l’unité grandes cultures à FranceAgriMer, Olivia Le Lamer a jugé que «ce n’est pas le moment de baisser les bras», après les difficultés liées à la moisson catastrophique. «Le taux de protéine est un critère incontournable à l’export» de blé tendre, a-t-elle dit. Ne pas suivre le Plan protéines «serait une grosse erreur, vu le renforcement de la concurrence internationale, les besoins domestiques et dans le monde.»