La rémunération des jours fériés
Des jours fériés vont survenir au cours des prochaines semaines. Comment les rémunérer ?
Pour rappel, le code du travail prévoit une liste de onze jours fériés : 1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte (qui n’est plus la journée de solidarité par «défaut»), 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. Les règles en matière de rémunération sont différentes selon que le jour férié tombant un jour habituellement travaillé dans l’entreprise soit «chômé» ou «travaillé», et selon l’ancienneté du salarié.
Le jour férié est-il travaillé ou chômé ? C’est la première des deux questions clés à se poser pour régler les différentes situations. Attention, le chômage du jour férié est obligatoire pour les jeunes de moins de 18 ans. En cas de travail à accomplir exceptionnellement le 1er mai, le salarié perçoit en plus du salaire correspondant au travail effectué, une indemnité égale à ce salaire, soit 100 % de plus et non 150 % contrairement aux idées reçues.
Par contre, pour le salarié qui travaille un jour férié ordinaire, c’est-à-dire tous les jours fériés autres que le 1er mai, la convention collective des exploitations agricoles de la Somme prévoit que les heures ainsi travaillées soient rémunérées à 150 %.
Au sommaire de l’article :
Indemnisation des jours fériés «chômés»
Exceptions sur les jours fériés chômés
Et pour les salariés à temps partiel ?
Retrouvez l’intégralité de l’article dans votre journal l’Action Agricole Picarde.