La viande à l’origine d’un dimorphisme sexuel entre homme et femme
Les femmes seraient plus petites que les hommes (dimorphisme sexuel) car ces derniers auraient gardé le monopole d’accès à la viande depuis le paléolithique, telle est la théorie sur laquelle revient le média Russia Today (RT) le 22 décembre. Cette théorie est défendue par une chercheuse du CNRS, Priscille Touraille qui en a fait sa thèse en 2005, sous la direction de Françoise Héritier, célèbre ethnologue et anthropologue, décédée en 2017. La consommation de protéine est effectivement cruciale pour les femmes surtout avec la grossesse et l’allaitement. RT rapporte que cette thèse est largement contredite par une cohorte de scientifiques dont Michel Raymond, directeur de recherche au CNRS : «Lorsque les mâles se battent pour accéder aux femelles, cela favorise des mâles de plus grande taille, et cela conduit à des mâles généralement plus grands que les femelles. Cela peut être renforcé par le choix des femelles, qui préfèrent alors des mâles plus grands.»