L'accès aux plages du département est à nouveau possible
La demande des maires de communes situées sur le littoral picard d'ouvrir l'accès aux plages a été acceptée par la préfète du département de la Somme, depuis ce matin.
Visiblement, retrouver le goût du sable pas encore chaud, marcher sur les galets et sentir l'air marin avait manqué à certains qui se sont pressés de reprendre le chemin des plages du littoral samarien, ce samedi matin.
Alors que la récouverture des plages et des plans d'eau reste interdite d'une manière générale au plan nationale, malgré que l'on soit entré dans une phase de déconfinement progressif, la préfète de la Somme a dérogé à cette règle par un arrêté du 15 mai ; lequel permet donc aux maires des communes littorales de réautoriser l'accès aux plages, à la condition que « les modalite?s et les contro?les de nature a? garantir le respect strict des re?gles sanitaires sont mis en place ».
Autrement dit, il a fallu que les maires de ces communes - dans la Somme, sont concernées les communes de Ault, Cayeux-sur-Mer, Fort-Mahon-Plage, Le Crotoy, Mers-les-Bains, Quend, Saint-Valery-sur-Somme et Woignarue - prennent des engagements forts en matière sanitaire et de sécurité publique.
Une mesure dérogatoire et précaire
L'acce?s aux plages est ainsi « a? nouveau possible pour une utilisation dynamique telles que la promenade et les activite?s sportives individuelles », prévient la préfecture de la Somme ; ce qui signifie que buller sur le sable ou les galets reste pour l'heure impossible. « Les mesures barrie?res et les re?gles de distanciation sociale doivent y e?tre respecte?es. Les rassemblements de plus de 10 personnes y demeurent interdits », poursuivent les autorités.
Forces de l'ordre et polices municipales sont sur le qui-vive pour s'assurer du respect des mesures de se?curite? sanitaire. Toute violation des mesures pre?vues par l'arre?te? pre?fectoral sera punie d'une amende de 135 EUR.
Enfin, rappelle la préfecture de la Somme, « il s'agit de mesures de?rogatoires et pre?caires qui pourront e?tre retire?es ». Un trop grand sentiment de liberté comme des infractions à répétition pourraient rapidement remettre en cause la dérogation, voire replonger certaines zones dans le confinement.