Meunerie
L’Avocette confirme sa place sur les étals des boulangeries locales
Créée il y a dix-neuf ans en Baie de Somme pour valoriser une filière locale, du semis de blé au pain, en passant par les coopératives et le meunier, la baguette de tradition Avocette se pérennise. Marino Cavallo, à la tête du Fournil de Paul, à Saint-Valery-sur-Somme, accueillait les membres de l’association lors de l’AG, le 21 juin.
Créée il y a dix-neuf ans en Baie de Somme pour valoriser une filière locale, du semis de blé au pain, en passant par les coopératives et le meunier, la baguette de tradition Avocette se pérennise. Marino Cavallo, à la tête du Fournil de Paul, à Saint-Valery-sur-Somme, accueillait les membres de l’association lors de l’AG, le 21 juin.
L’avocette, Marino Cavallo l’aime avec une mie très alvéolée, signe de qualité. C’est pourquoi sa recette est constituée de 3 litres d’eau pour 4 kilogrammes de farine. «Tu vas noyer le meunier», s’étonne un confrère boulanger. «Pas du tout», rétorque le patron du Fournil de Paul, à Saint-Valery-sur-Somme. Ce 21 juin, il recevait les membres de l’association de l’Avocette, réunis en assemblée générale pour la dix-neuvième fois.
L’occasion d’échanger sur les techniques de fabrication de cette baguette de tradition française, née en 2004 en Baie de Somme, avec l’objectif de sortir un produit à valeur ajoutée pour chaque maillon de la chaîne, du semis de blé au pain. Premier maillon : les agriculteurs et leurs organismes stockeurs Noriap et Calipso. Deuxième maillon, les Moulins Riquier, à Cahon-Gouy, où le blé est transformé en farine. Direction ensuite les boulangeries, de la Somme surtout, mais aussi de l’Aisne et du Pas-de-Calais.