Élevage ovin
Le CGAAER veut valoriser la laine et les peaux ovines
Dans un rapport récemment rendu public, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) préconise de redonner à la laine quelques perspectives économiques qui se sont évaporées au fil des dernières décennies.
Dans un rapport récemment rendu public, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) préconise de redonner à la laine quelques perspectives économiques qui se sont évaporées au fil des dernières décennies.
Après avoir dressé un état des lieux de la situation des filières laines et peaux lainées et décrit les marchés actuels dominés par la Chine qui absorbe 70 % du marché mondial, les deux auteurs ont étudié les freins à la valorisation de laine française, en lien notamment avec ses caractéristiques techniques. Une chose est certaine. La France dispose du potentiel nécessaire pour développer une filière laine et peaux lainées, bien qu’elle soit largement distancée, dans ce secteur par ses concurrents. En effet, notre pays compte environ 7 millions d’ovins soit 24,5 fois moins qu’en Chine (172 millions), 10 fois moins qu’en Australie (70 M) et quatre fois moins qu’en Nouvelle-Zélande (28 M). A raison de 500 gr de laine par an (pour une brebis Lacaune lait) à 4-5 kg/an pour un mouton Est-Mérinos, le CGAAER estime à environ 10 000 tonnes la quantité de laine en suint produite en France. Bien loin des 300 000 tonnes chinoises.
Défi logistique