Le confinement améliore la qualité de l’air, sauf les particules fines
Plusieurs associations de surveillance de la qualité l’air, dont Air Parif, Atmo Nouvelle-Aquitaine, Atmo Auvergne-Rhône Alpes, et Air Pays de la Loire ont publié depuis le 20 mars des chiffres montrant l’effet positif du confinement sur les pollutions aériennes. Dans toutes ces régions, le confinement, en diminuant le trafic routier, a conduit à une réduction immédiate des oxydes d’azotes. La région Auvergne-Rhône-Alpes enregistre notamment une chute de 45 % des émissions de cette catégorie, qui atteint 60 % en Ile-de-France. Les niveaux de particules fines sont en revanches stables dans l’ensemble de ces régions, à l’exception des Pays-de-Loire, qui indique une légère hausse. Les particules fines, rappellent les associations, sont émises par des secteurs sur lesquels le confinement a eu peu d’effet, comme le logement, avec le chauffage, ou dans une moindre mesure l’activité agricole, avec le travail du sol et les épandages engrais. Autre explication : l’apport récent de poussières désertiques en provenance du Sahara, qui pourrait avoir été favorisé par les conditions printanières. Atmo France, fédération nationale des associations de surveillance de qualité de l’air, publiera des résultats à l’échelle française le 26 mars.