Aller au contenu principal

Le contournement de Corbie en discussion

Echo de l'assemblée cantonale de Corbie.

Les participants à l’assemblée de Corbie.
Les participants à l’assemblée de Corbie.
© AAP

Une douzaine d’agriculteurs du canton de Corbie s’est rendue au lycée Ste Colette le 14 décembre pour participer à l’assemblée générale qui s’est tenue sous la présidence de Philippe Blootacker avec la participation de Laurent Degenne, président de la Fdsea et d’Odile Dalle, chargée des dossiers concernant l’aménagement du territoire. Invités à venir exposer le projet de contournement de Corbie, Isabelle Demaison, conseillère générale, et Alain Machu, chef de service ‘Etudes générales et prospectives’ à la direction de la modernisation au Conseil général, ont présenté ce qui a motivé le choix du tracé. «Nous devons régler la circulation de 15 000 véhicules par jour dans Corbie et répondre au désir de la population de réduire significativement celle des poids lourds sans oublier bien entendu, les accidents mortels sur le RD 1 et dans Corbie», a expliqué d’emblée Isabelle Demaison.
Odile Dalle a fait valoir un manque de concertation avec la profession contrairement au projet similaire sur Albert. Alain Machu conteste cette analyse puisque «sur Corbie, le projet est beaucoup moins avancé qu’il ne l’était sur Albert au moment de cette consultation». Le choix du tracé qui remonte déjà à septembre 2011 est le résultat d’une analyse d’impact complète sur un ensemble de critères. Au final, la meilleure note a été obtenue par le tracé le plus adapté et aussi le moins coûteux. Un travail a été mené également pour d’autres modes de transport comme le fluvial mais le canal a besoin d’être dragué parce qu’il n’a pas la hauteur d’eau nécessaire, sans parler du traitement des algues. Le réseau ferré est saturé et le Conseil régional ne peut pas financer de nouvelles rames. Les transports en commun ont les mêmes contraintes que les voitures et les poids lourds.
Sur le tracé 2011, il n’y a pas eu de contestation des entreprises hormis quelques aménagements mineurs. «Nous avons attendu bien trop longtemps et il est urgent de poser enfin quelque chose pour l’avenir», a plaidé Isabelle Demaison. «Un malaise est perceptible dans ce dossier. De longue date, une bonne concertation se mène avec la profession agricole pour les grands ouvrages. Nous ne voulons pas mettre la profession agricole devant tout le monde mais sans le foncier, pas de projet possible», a rappelé Laurent Degenne.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Christophe Boizard a engagé sa réflexion autour du développement de son atelier laitier plusieurs années en amont  de sa réalisation.
Élevage laitier : sept ans de réflexion pour ne pas se tromper

Dans un secteur où les cultures entrent en concurrence directe avec l’élevage, Christophe et Caroline Boizard sont «…

Des Picards têtes d'affiche du All star game de la pêche à Amiens

Ces 2 et 3 novembre a lieu le Sipac (Salon international des pêches aux coups) à Mégacité à Amiens. Le All star game ouvre le…

Saint-Hubert
Le jour de Saint Hubert, tout un symbole pour les chasseurs français

Le 3 novembre, les chasseurs de toute la France honorent la fête de la Saint-Hubert, une journée emblématique en l’honneur de…

Le festival de l’agriculture en Picardie maritime 2025 prend forme

Autrement connu sous le nom de Foire agricole d’Abbeville, le Festival de l’agriculture en Picardie maritime se prépare…

Avec des sols gorgés d'eau,  les risques de tassements sont importants,  surtout les tassements en profondeur,  qui peuvent persister plusieurs années.
Prévenir le risque de tassement à l'arrachage des betteraves

Pour les récoltes à venir, les conditions climatiques se sont particulièrement dégradées avec des sols qui sont désormais très…

soja Brésil lait Danone
Danone annonce renoncer au soja brésilien

Le géant de l’agroalimentaire entend montrer qu’il n’est pas responsable de la déforestation à l’échelle mondiale. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde