Elevage ovin
Le nord de la France rattrapé par la FCO
Un premier foyer de sérotype 3 a été identifié dans un élevage ovin du Nord après la découverte de la maladie quelques jours plus tôt de l’autre côté de la frontière avec la Belgique.
Un premier foyer de sérotype 3 a été identifié dans un élevage ovin du Nord après la découverte de la maladie quelques jours plus tôt de l’autre côté de la frontière avec la Belgique.
La préfecture du Nord a annoncé, le 7 août, qu’un premier foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 avait été identifié dans un élevage de moutons à Marpent. Ce foyer, « confirmé le 5 août » par l'Anses (agence sanitaire), est le premier en France de ce sérotype, « la maladie étant jusqu'alors présente uniquement aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique », souligne la préfecture.
Depuis le 2 août, une zone régulée a été instaurée dans les territoires frontaliers avec la Belgique, avec des restrictions de mouvements d’animaux, dans l’objectif de « freiner la progression » de la FCO-3.
La pression s’est accentuée ces derniers jours : après la détection d’un foyer dans une commune belge frontalière avec la France le 29 juillet, deux foyers ont été confirmés au Luxembourg le 2 août, dont l’un dans un élevage situé à 15 km de la frontière française. La FCO, qui n'est pas transmissible aux humains, est déjà présente en France, avec les sérotypes 4 et 8.
Un arrêté du 4 juillet prévoit des règles spécifiques pour lutter contre les sérotypes exotiques, comme la FCO-3. L’État mettra des vaccins à la disposition des éleveurs situés en zone régulée, qui s’étend du Pas-de-Calais à la Moselle. Les vaccins ne sont pas aussi efficaces qu’espéré mais restent « très importants pour limiter l’impact clinique et la mortalité », insiste GDS France.