Le Space, de retour sous un format hybride
Placée sous le signe du bien-être animal, la 35e édition du Space se tiendra du 14 au 16 septembre à Rennes, puis le 17 septembre en digital. Un «retour au présentiel très attendu», selon son président Marcel Denieul.
Placée sous le signe du bien-être animal, la 35e édition du Space se tiendra du 14 au 16 septembre à Rennes, puis le 17 septembre en digital. Un «retour au présentiel très attendu», selon son président Marcel Denieul.
Trois jours sur place, un jour en virtuel : c’est la nouvelle formule hybride qu’a choisie le Space pour sa 35e édition, du 14 au 16 septembre à Rennes (Ille-et-Vilaine). Après une édition 2020 totalement numérique pour cause de pandémie, «ce retour au présentiel est très attendu par tout le monde, exposants comme visiteurs», a souligné le président du salon Marcel Denieul devant la presse, le 31 août. Covid-19 oblige, le pass sanitaire sera exigé pour tous les participants. Par ailleurs, «toutes les entrées seront digitalisées» et «deux pôles de tests seront présents aux entrées» (réservés aux «dépannages»), a indiqué Anne-Marie Quéméner, la commissaire générale du Space. Malgré les incertitudes, le salon rassemblera «plus de 1 100 exposants, une participation très forte étant donné le contexte», s’est-elle félicitée. Le Space ne communique toutefois pas d’objectif de fréquentation.
Bien-être animal et des éleveurs
Cette année, le Space met notamment l’accent sur le bien-être animal. Un signe que «l’élevage devient une question de société», selon son président Marcel Denieul. L’Espace pour demain sera placé sous le thème «L’éleveur et ses animaux, un bien-être partagé». «Le bien-être animal ne va pas sans le bien-être des éleveurs, c’est un préalable souvent passé sous silence», résume le responsable de ce pôle, Didier Lucas. «Après avoir satisfait les besoins en quantité et en qualité, il faut peut-être aller un peu plus loin sur le bien-être animal et les conditions de rémunération», convient celui qui est aussi président de la Chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor. Et de prévenir : «Ce qui est acceptable aujourd’hui peut ne pas l’être demain.» Le sujet sera décliné à travers les matériels présentés au salon, mais aussi via plusieurs conférences, dont une avec le philosophe Jacques Ricot (mercredi 15 septembre).
Autre rendez-vous très attendu, le même jour : une conférence sur le Pacte vert et la future Pac avec Pierre Bascou, directeur général de l’Agriculture de la Commission européenne. «D’un point de vue macro, la Bretagne va globalement préserver ses acquis, contrairement aux réformes précédentes où elle avait beaucoup perdu, analyse André Sergent, président des Chambres d’agriculture de Bretagne. Mais ramenés à l’exploitation, il peut y avoir des changements assez importants, notamment avec les éco-régimes.»