Les bons tuyaux de Rémi pour de bonnes pièces
À 25 ans, après une expérience de magasinier chez un concessionnaire de matériels agricoles, Rémi Buire a ouvert dans le Santerre sa propre entreprise de vente de pièces détachées pour le secteur agricole, les travaux publics et la motoculture.
À 25 ans, après une expérience de magasinier chez un concessionnaire de matériels agricoles, Rémi Buire a ouvert dans le Santerre sa propre entreprise de vente de pièces détachées pour le secteur agricole, les travaux publics et la motoculture.
Six mois après s’être lancé dans le commerce de pièces détachées, consommables et accessoires (RPièces), Rémi Buire affiche un large sourire, et pour cause : «Les chiffres sont plutôt bons !» Après avoir travaillé quelques années chez un concessionnaire de machines agricoles et de matériels pour les travaux publics dans la Somme en tant que magasinier, le jeune homme de 25 ans a créé son entreprise dans le Santerre. Au travers de cette expérience, il s’est découvert une passion : «J’adore la pièce détachée, la chercher et renseigner les clients», explique celui qui a suivi une formation agricole (Bac Pro CGEA) à l’Institut Saint-Éloi de Bapaume. Depuis le 16 août dernier, il est son propre patron et c’est depuis son domicile, rue du sac à Licourt, qu’il développe ce service. Pour limiter les charges, ses moyens comme son stock sont volontairement restreints : «C’est simple, dit-il, je n’ai pas de stocks, et donc pas besoin de bâtiment. Mes seuls outils sont un téléphone et un ordinateur.» Simple, mais apparemment efficace. Rému Buire promet de chercher auprès de grossistes des pièces de «toutes marques», même s’il lui arrive de ne pas les avoir en tête, «d’origine ou adaptable».
Une clientèle avant tout locale
Parmi ses clients, Rémi compte une majorité d’agriculteurs (80 %) devant les entreprises de travaux publics (15 %) et celles utilisant du matériel de motoculture (5 %). Son fichier «clients» compte aujourd’hui environ 70 noms, contre seulement une dizaine au démarrage de l’activité. Sa zone de chalandise n’excède pas, à quelques exceptions près, une trentaine de kilomètres. Les demandes sont quant à elles diverses : «Cela peut aller du simple roulement à toute une liste de pièces pour l’entretien d’une machine.» Pour se faire connaître, il compte d’abord sur le bouche-à-oreilles. «C’est ce qui marche le mieux», admet le jeune entrepreneur.
Livraison en direct
Dès réception des pièces au siège de son entreprise, Rémi prépare les commandes et les livrent lui-même. «Si la commande est passée avant 17h30, je suis livré le lendemain matin et je peux ensuite faire la dernière étape moi-même dans l’après-midi.» Assurer la livraison permet à Rémi «d’avoir un échange direct avec le client et de le fidéliser».
Après ses bons débuts, que souhaiter au jeune entrepreneur ? «Que les choses continuent comme cela, sourit-il. Et qu’on ne parle plus de la Covid…» La crise sanitaire, justement, impacte peu l’activité de RPièces : «Il n’y a que sur les pneumatiques et les lubrifiants que les délais sont un peu allongés, mais ce n’est pas le plus grave.» Ce qui ennuie le plus Rémi Buire, «c’est le contact avec les gens que l’on perd un peu…»